No bullshit… mouais

Grâce aux toots de https://tutut.delire.party/@clochix@mastodon.social/110541001456173846 et https://tutut.delire.party/@sebsauvage@framapiaf.org/110541436457300503 je découvre que gandi modifie son fonctionnement. Depuis des années ils proposaient 5 boites mails gratuites pour tout achat d’un nom de domaine (apparemment, ils les avaient rendu un peu payante un 2017, mais un coup assez bas).

Ce matin (14/06), nous avons reçu un email avec notamment un lien vers ce billet de blog https://news.gandi.net/fr/2023/06/faq-nouvelle-offre-boite-e-mail-gandi/ expliquant qu’en octobre 2023, il faudra migrer les boites mails vers la nouvelle offre.

Dans le mail, ils indiquent aussi leur nouvelle grille tarifaire https://gandi.link/eur-prices2023 en gros, la boîte mail revient à 5€ par mois.

Parmi les alternatives proposées, il y a

Dans les mêmes gammes de prix, Fast mail et Protonmail

Et des offres d’acteurs un peu plus réduits si j’ai bien compris (mais il me reste à creuser)

https://www.infomaniak.com/fr/hebergement/service-mail/

https://www.alwaysdata.com/fr/domaines/#main

Faut s’en occuper d’ici octobre…

Si vous avez des suggestions de trucs le plus simple possible, avec le service email le plus simple possible (j’utilise thunderbird et k9mail), je suis preneur !

Mes aventures avec YouTube Premium

J’ai un rapport en dents de scie avec YouTube depuis plusieurs années.

Déjà je ne supporte pas les modèles économiques basés sur la publicité. Donc quand un site propose une offre premium sans pub, je saute dessus.
J’ai souscrit pour la première fois à YouTube premium en février 2019, j’en étais très content.
Puis en août 2019, je me suis rendu compte que je passais trop de temps sur YouTube, donc j’ai décidé de faire un jeûne de youtube pendant 6 mois !
C’était une belle expérience, où régulièrement je devais dire aux gens « bah je regarde pas YouTube »
J’ai réactivé mon compte premium en février 2020.
Ete 2021, je coupe court à ma fanattitude de mcfly et carlito (les détails ici)
Du coup, en août, je suspends mon compte YouTube, vu que je ne regarde plus grand chose.
Mais je découvre les vidéos de blast en septembre 2021, ce qui coincide avec le fait que je fasse beaucoup de route, et donc, télécharger des vidéos hors ligne sur mon téléphone, pour faire comme des podcast se révèle une fonctionnalité de YouTube premium très appréciable.

Aujourd’hui, 1er janvier 2022, en regardant mes dépenses mensuelles, je me rends compte que YouTube premium ça fait quand même cher. Alors qu’il existe une instance peertube de blast, qui me permet de télécharger toutes leurs vidéos avec Thorium, un client peertube pour Android et de les écouter simplement avec VLC sur mon téléphone.
Donc out YouTube premium, et je me mets en pause de YouTube pendant quelques mois, pour voir ce que ça donne.
Vive la modification du fichiers hosts de mon windows pour bloquer le nom de domaine et me protéger contre la consultation compulsive du site 🙂

Mcfly et Carlito, des génies… corrompus ?

Je découvre mcfly et carlito en octobre 2017 grâce à un poto qui m’envoie une vidéo du meilleur jeu en voiture. Je tombe très vite fan de leur humour et je dévore toutes leurs vidéos.

Pendant des années, je regarde fidèlement la vidéo du dimanche matin (mais le dimanche midi ou aprem, car le matin je suis occupé évidemment), et avec l’arrivée de formats comme YouTube Warriors (où les moyens matériels prennent le pas sur l’humour naturel) se multiplient les contenus sponsorisés et les placements produits. Heureusement, régulièrement il y a des formats comme concours d’anecdotes, chansons des synonymes, ou on appelle des numéros au hasard dans le téléphone, qui me font mourir de rire et que je regarde des dizaines de fois.

Les illustres invités comme Patrick Bruel, Gad Elmaleh ou plus récemment David Guetta et Pierre Niney font des vidéos ultra réussies, sans parler de leurs réguliers compères bigflo et oli avec le légendaire méli mélo.

Et puis un beau jour de février 2021, les deux youtubeurs nous apprennent que le président de la république les a contactés pour faire une vidéo de sensibilisation aux gestes barrières et que si la vidéo atteint les 10 millions de vues, ils pourront tourner à l’Elysée. Bref, truc de ouf, mais décrié par pas mal de monde. Moi je fais un peu la sourde oreille hypé par ce que pourrait être un concours d’anecdotes avec manu.

La vidéo est ultra décevante car tout est hyper scripté et téléphoné.

L’excellente journaliste Salomé Saqué au travers du nouveau média Blast produit une vidéo MACRON, MCFLY ET CARLITO : DES FAITS TROUBLANTS DERRIÈRE L’OPÉRATION DE PROPAGANDE qui en parle. Je trouve ça assez convainquant et je me dis que j’aurais pu mieux écouter mon poto (le même que ci-dessus lol) qui était très critique de toute cette opération.

3 semaines après, les gentils loulous sortent une vidéo sponsorisée par Winamax qui promeut les paris en ligne. Alors qu’une grande partie de leur audience est mineure. Euh, allô ? On connait pas tous les dessous des contraintes financières qu’ils ont, mais a priori, on se rend compte qu’étant en pleine explosion de leur carrière, ils ont sûrement le choix dans les partenaires et que travailler avec Winamax officialise pleinement ce qui se faisait sentir depuis des mois : ils s’asseoient allègrement sur les notions éthiques au profit du profit et de la gloire.

Donc salut les gars. Merci pour le poisson, c’est fini pour moi.

(L’histoire raconte qu’en décembre 2021, j’ai eu un instant de faiblesse où pendant une période pro très très chargée, j’avais besoin de rigoler, et donc j’ai regardé leurs anciennes vidéos ainsi que celles que j’avais ratées. Heureusement, en janvier 2022, je me rattrape)

Pourquoi il vous soulera jusqu’en avril pour que vous n’alliez pas voter

Je copie sur mon blog ce texte de Jb Bois (avec son accord) qui l’a publié sur son profil Facebook. Excellent texte qui veut faire réfléchir sur les élections présidentielles et ce que ce système est devenu.

Pourquoi je vous soûlerai jusqu’en avril pour que vous n’alliez pas voter :

Je comprends. Je comprends que dans un quotidien rempli des tracas du travail et de la vie personnelle, du jugement des autres exacerbé par les réseaux sociaux, on ait pour une fois envie d’avoir l’emprise sur une chose plus grande que nous, surtout quand on nous a donné la soi-disant chance de pouvoir le faire tous les cinq ans. Je comprends qu’à force de débats, de traditions familiales, d’histoires intimes on se sente enclin à embrasser la cause d’un candidat qui semble porter nos valeurs, du moins nos aspirations, si ce n’est au minimum des mesures en faveur de notre position sociale. Eux aussi l’ont compris. Tellement bien, même, qu’ils font des carrières sur nos rêves.

Je ne comprends pas pourquoi, en revanche, devant tant d’échecs répétés, de trahisons en affaires d’Etat, d’attentats en attentats, on persiste à signer, à faire la queue, à perdre de l’énergie et du temps pour cautionner ce système après lequel on râle tous les matins. Je ne comprends pas pourquoi on devrait tirer les conclusions de nos échecs intimes mais pas celles de nos échecs citoyens. Je ne comprends pas. Est-on à ce point drogués à la politique spectacle, à cette culture du cool qui pousse nos cellules à travailler uniquement à la surface et pas au cœur ? Je ne comprends pas comment Sarkozy, Juppé et Fillon, batteries de casseroles au cul, ont encore le droit de se présenter. Je ne comprends pas comment Valls, Hamon ou Hollande, champions des saloperies apparatchiks…et des victoires aux élections, ont encore le droit de l’ouvrir. Je ne comprends pas comment Mélenchon et Marine le Pen, véritables doubles maléfiques, vivant sur le dos de l’Europe depuis des années mais voulant pourtant la tuer, sont encore crédibles une seule seconde. Par contre, je comprends très bien pourquoi et comment Macron, nouveau leader maximus des élites mondialisées et avatar de toutes les déviances progressistes a le droit aux louanges de médias soumis aux mêmes mouvements que cette marionnette. Ce que je ne comprends vraiment pas, c’est que l’on continue à les écouter, à donner de l’argent à leurs partis, à s’écharper pour eux en soirée ou sur les pavés.

Je comprendrais qu’on aille voter encore une fois, comme pour ménager une dernière chance à nos désirs. Je comprendrais qu’on estime qu’il n’y a pas d’alternative et qu’il faut faire « vivre la démocratie et exercer ce droit de vote pour lequel des gens sont morts ».

Je ne comprendrais pas, par contre, qu’on ne se pose pas davantage de questions. La révolte a bien eu lieu, mais pas celle que l’on croit. De manière insidieuse, sous le couvert de la démocratie et des droits de l’homme, ce sont les élites qui se sont révoltées. Depuis quand le peuple a-t-il le droit d’emmerder ceux qui font la loi ? Alors on verrouille le système avec les 500 signatures publiques, le temps de parole basé sur les sondages, la fin de la pluralité des médias qu’on tue en les rachetant. On fait courir les gens, on abolit les différences en faisant croire que c’est ça la liberté. On accélère le temps, on ne laisse pas les consommateurs être distraits durant leurs moments de distraction. Il ne faudrait pas qu’ils aient le temps de réfléchir sur leur vie, sur les 80 ans qu’ils ont à passer sur cette terre, on leur promet donc un peu de rab. On tente de leur faire oublier qu’ils sont de moins en moins à produire quelque chose d’utile de leurs mains en leur mettant de nouvelles causes à défendre devant les yeux, prêtes à consommer ; on leur donne la notice sur Instagram.

Je comprends. Je comprends qu’on ait justement envie d’en profiter que ces 80 ans passés sur Terre. On bouffe la vie. On bouffe la Vie. On mange la Terre. L’indigestion passera avec l’aide de la science. On s’éloigne de l’élection présidentielle, me direz-vous. Tant mieux, c’est le but. S’en éloigner c’est se rapprocher de l’essentiel. Je comprends qu’il est difficile de remettre en cause le fonctionnement d’un système dont on nous rabâche les bienfaits et la sécurité toute la journée. Sauf que le réel crie le contraire. Je comprends qu’on veuille voter (une fois de plus) pour le moins pire, mais c’est déjà voter pour le pire. Voter, aujourd’hui, c’est les conforter dans leur impunité, faire table rase de leurs mauvaises actions, transférer leur irresponsabilité sur notre propre culpabilité. Je comprends qu’on ressente le besoin d’avoir des représentants qu’on a l’impression d’investir d’une mission, sauf que cela revient à cautionner leurs trahisons et à cautionner ce système qui n’est démocratique que par incantation, ce pouvoir qui choisit ses membres mais aussi ses ennemis. Des alternatives existent, aujourd’hui repoussées par un bras que l’on s’apprête à renforcer en votant. Voter, dans la situation actuelle, c’est ôter tout espoir à ces alternatives. Pour qu’elles voient un jour la lumière, il faudra que le système vacille. L’abstention que je prône aujourd’hui n’est donc absolument pas une solution, mais plutôt une petite étincelle d’espoir qui ne demande qu’à s’embraser.

Créer et héberger son site perso très simplement

(article à compléter avec le temps, mais je le publie, comme ça c’est fait)

Depuis maintenant septembre 2011, j’ai mon propre site, je n’ai jamais rencontré de problèmes et j’ai trouvé ça très simple à mettre en place pour peu qu’on comprenne les concepts de base.

C’est bien sûr payant, mais sur Internet, il faut se méfier du gratuit, car souvent, on a moins le contrôle sur ses données et / ou on se tape de la publicité. Ou dans le contexte d’un blog, on a moins de fonctionnalités disponibles.
Cela dit, sur l’échelle d’un an, je ne trouve pas ça cher.
Voici le coût pour un an : (je détaillerai plus tard ce à quoi correspondent les choses suivantes)

  • Nom de domaine chez gandi.net : 14,40€ (et ça inclut 5 boîtes mails)
  • Un espace d’hébergement « Pack Essentiel » chez easy-hebergement.net : 17.88€

Donc pour environ 30€ par an, vous pouvez mettre en ligne un paquet de trucs. Sur mon espace qosgof.fr, j’ai deux blogs (qosgof.fr/joyful et qosgof.fr/golb), une application de partage de lien (qosgof.fr/fosteb), un répertoire où je mets des images marrantes ou intéressantes (qosgof.fr/stuff – pas ouvert au public).
Je pourrais aussi y avoir mon hébergement d’email, mais j’ai ça sur un autre nom de domaine.

Marche à suivre

Le but de ce billet est d’expliquer comment mettre en place un hébergement de ce type. Et comment y mettre quelque chose en ligne, je prendrai l’exemple d’un blog WordPress.

Un nom de domaine, qu’est-ce que c’est ?

Un espace d’hébergement, qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi deux fournisseurs différents ?

Probablement très discutable. Ce serait sûrement plus pratique de tout prendre chez le même, mais on m’a un jour conseillé de ne pas mettre mes œufs dans le même panier.

Louer l’espace d’hébergement

https://www.easy-hebergement.fr/hebergement-mutualise#offres

Louer le nom de domaine

https://www.gandi.net/domaine/enregistrer

Faire communiquer les deux

Utiliser l’espace d’hébergement

WordPress

Filezilla

 

 

 

From product research to market research.

One day, I will write a long and extended blogpost about why I hate ads. (I’ve been willing to do that for years…)

In the meantime, I’m quoting a book which explains something really interesting, and I’ll let you with your own reflections.

an ad is not at all about the character of products to be consumed. It is about the character of the consumers of products. Images of movie stars and famous athletes, of serene lakes and macho fishing trips, of elegant dinners and romantic interludes, of happy families packing their station wagons for a picnic in the country – these tell nothing about the products being sold. But they tell everything about the fears, fancies and dreams of those who might buy them. What the advertiser needs to know is not what is right about the product but what is wrong about the buyer. And so, the balance of business expenditures shifts from product research to market reseach. The television commercial has oriented business away from making products of value and toward making consumers feel valuable, which means that the business of business has now become pseudo-therapy. The consumer is a patient assured by psycho-dramas.

Marva J. Dawn in Reaching out without Dumbing down
quoting Neil Postman’s Amusing Ourselves to Death: Public Discourse in the Age of Show Business.

Intégrer TinyTinyRSS à Firefox

(Billet très spécifique sur une résolution de problème)

Ça fait des mois que je ne réglais pas ce problème parce que je ne prenais pas le temps.

En gros, chaque fois qu’on va sur une page de flux rss, Firefox propose de s’abonner au flux avec un certain nombre de choix.

rss_feed_firefox

Le but est d’avoir Tiny Tiny RSS apparaissant dans la liste comme ceci :

rss_feed_firefox_deroule

En théorie, c’est très simple. Il suffit d’aller dans la configuration de Tiny Tiny RSS et de cliquer sur le bouton pour l’ajouter à Firefox.

ttrss_firefox

Sauf que c’était sans effet.

(Parenthèse technique : je me suis rendu compte en ouvrant la console Firefox qu’une exception était levée, un truc du type « Permission denied to add », ce qui m’a donné du matériel pour rechercher une solution).

Je suis tombé sur un topic dans un forum https://tt-rss.org/forum/viewtopic.php?t=1254 qui menait vers ce blog http://mozillalinks.org/2008/07/seamonkey-1110-update-available-now/ qui traite d’un autre problème mais dont la solution est la même.

  • Enter about:config in the location bar and press Enter to access the advanced preferences.
  • Look for gecko.handlerService.allowRegisterFromDifferentHost and double click it to set it to true.

Une fois que c’est fait, cliquer sur le bouton « pour enregistrer ce site comme lecteur de flux » marche bien. C’est probablement désactivé par défaut pour des raisons de sécurité, du coup, j’ai remis le truc à false ensuite.

Et voilà, maintenant, je suis content, je peux ajouter plus facilement des flux RSS dans mon Tiny Tiny RSS.

Je dédicace ce billet à Adrian qui a été le premier à me prêter un accès à son TT-RSS, et à Greg‘ chez qui j’ai migré par la suite 😀

 

Sample

I’m not a first-class sample
Lord, it’s true,
Of what Your
All-transforming grace
Can do!
No ‘specimen’ to hold up
FOr inspection,
No ‘evidence’
Of Spirit-wrought
Perfection!

My faith is sometimes flawed,
My trust in tatters,
But You still hope for me,
That’s all that matters.

I’m not much of a sample
It’s the truth.
But of Your patience
I’m the living proof!

Extrait de O Lord!, John Gowans, 1981

La place de l’art dans notre quotidien

Quelqu’un m’a dit récemment qu’on ne laissait pas assez de place à l’art dans notre quotidien et que c’était un peu un drame de notre société, avec comme exemple criant la poésie. En effet, cette dernière a simplement disparu de mon quotidien.

Cela fait maintenant plusieurs mois que je fais de l’animation en périscolaire pour des enfants et en maternelle, on dessine. Beaucoup. Ils adorent ça. Et je me suis surpris à apprécier dessiner avec eux.
Je sors de deux semaines de centre aéré où on faisait une activité manuelle quasiment tous les matins et j’ai été bluffé parce qu’on peut faire de bouts de cartons, d’une paire de ciseaux et de la peinture.
Là où ça me touche particulièrement, c’est que ça contraste radicalement avec tout un tas de choses qui remplissent mon quotidien. Dans une création artistique pour le loisir ou pour la détente, il ne s’agit pas du tout des mêmes dynamiques de contraintes, de précision, de rigueur ou de fiabilité. Il faut juste laisser libre court à la créativité. D’ailleurs, la plupart du temps, les idées viennent au fur et à mesure et le résultat final n’a juste aucun rapport avec l’idée initiale, si tant est qu’il y en avait une.
Je crois que c’est vraiment important pour l’équilibre de laisser place à ça dans le quotidien, dans mon quotidien.

Du coup, je vais me mettre à dessiner de temps en temps, parce que pourquoi pas.

Premier dessin en question

Apprendre à apprendre…

Au fur et à mesure que les années passent, j’ai de plus en plus envie d’apprendre. J’ai soif de connaissances.
De par ma réorientation professionnelle, je suis amené à faire de la philosophie. De par mon engagement bénévole, je suis amené à travailler avec les enfants et les jeunes et donc naturellement, je suis poussé à vouloir me documenter sur le développement de l’enfant, sur la pédagogique et sur l’éducation.
En bon citoyen militant et volontaire pour casser le schéma, j’ai envie d’acquérir des notions d’économie me surprenant à dévorer des pavés de centaines de pages comme le brillant dernier ouvrage de Piketty, mais également à apprécier énormément les non-moins-brillants livres de Martin Hirsch sur les inégalités.
Également j’ai lu quelques ouvrages sur l’amour et le couple suite à quoi je me sens beaucoup moins inapte à construire une relation solide quand ça arrivera.
Sans parler des innombrables excellents blogs qui m’ont permis au fil des années de faire naître puis d’assouvir ma soif de compréhension de mes contemporains et des professions que je ne connaissais guère.
Et je sens pointer au loin une passion pour l’histoire qui me permettra sûrement de mieux comprendre le présent, étant donné que je lis de plus en plus de livres ou articles qui commencent par décrire et analyser le passé.
Il y a énormément de ces lectures dont je me dis « il faudrait que ce soit au programme à l’école / collège / lycée / études supérieures » et pourtant, à l’époque, la plupart de ces choses-là ne m’intéressaient pas du tout ou je n’aurais peut-être pas pu les assimiler ou les apprécier à leur juste valeur.

Et finalement c’est normal, je crois que ça n’a pas beaucoup de sens que ces 2 premières dizaines d’années de notre vie soit une période où on acquiert une masse d’information énorme et qu’on s’en satisfasse pour le reste de notre vie.
Je vois de tout ça deux choses principales :
La première est que dans toute la scolarité, on apprend à réfléchir, raisonner, calculer, ou simplement apprendre, beaucoup plus qu’assimiler des données utiles ou utilisées.
La deuxième est qu’il est souhaitable, important, nécessaire qu’on continue toute notre vie à se documenter, apprendre, s’intéresser, s’ouvrir à toute sorte de disciplines et de savoir.

Il y a par contre une forte condition nécessaire pour cela, il faut avoir du temps de cerveau disponible et de l’énergie pour tout cela.
De mon expérience, 35h + engagement extra pro ne permet pas cela, du moins difficilement et alors au détriment de choses essentielles comme le sommeil ou l’exercice physique (sans parler de la vie de famille…)
Mais « est-ce qu’on travaille trop ? » fait partie de sujets complexes au sujet desquels pour ne pas raconter trop de bêtises, il faut réfléchir, lire et échanger beaucoup.
Hein, quoi ? Qui a dit cercle vicieux ?