Bloguer sans pression pour bloguer davantage ?

Où sont les billets ?

J’écris tellement peu sur ce blog… Déjà parce qu’écrire, dans le sens de créer du texte, a toujours été une épreuve pour moi. J’ai toujours eu beaucoup de facilité à lire et analyser, par contre, rédiger, mettre mes idées sur papier de mon propre chef, c’est rude.

Perfectionniste ?

Je n’ai aucun problème avec un produit fini pas poli, 80% ou 95% is good enough for me. Une fois qu’un texte est écrit, que ce soit un essay dans des études, une prédication du dimanche matin, ou un edito ou autre article, normalement, c’est bon. Je le relirai et corrigerai un peu, mais ça ira. Dans ce sens-là, je ne suis pas du tout perfectionniste. Une fois qu’un truc est fait, j’enchaîne avec autre chose [On me souffle à l’oreillette que j’ai 3-4 billets en brouillon sur ce blog que je n’ai jamais publié. Allez comprendre].

Par contre, je suis perfectionniste en amont de l’écriture ! Face à la feuille blanche, j’ai énormément de mal à me mettre à écrire. En fait, non, c’est même j’ai du mal à m’asseoir face à la feuille blanche. Car je sais que ça va être une épreuve de m’engager et oser écrire les premiers mots. Je ne sais pas si cette phase de procrastination où je fuis la tâche de rédaction est juste absurde et irrationnelle, ou si c’est déjà un travail de rédaction inconscient. Toujours est-il que lorsque je me lance, j’enquille et le premier draft est souvent 90% de la version finale.

WordPress Android à la rescousse

Aujourd’hui, à la fin d’une semaine de vacances, donc bien rechargé, je tente un truc pour me permettre de republier régulièrement sur ce blog. Car je suis convaincu que les sites Web personnels et indépendants sont plus essentiels que jamais dans cette ère où le web capitaliste part en sucette, j’en parlerai probablement ultérieurement.

Bref. Je tente d’utiliser l’application WordPress sur mon smartphone. Ça m’évitera d’avoir une idée de billet de blog, de la noter ou pas puis de la rédiger… jamais. Parce que j’ai eu plein d’idées ces derniers temps. Il faut que je blog sur mes doudous (nourriture, bouquins, séries, chansons), sur mes lectures actuelles, sur ma foi, sur mon rapport au jeu vidéo…

Cela implique également de se mettre moins la pression sur le contenu de ces billets, puisque je vais les rédiger et les publier dans un contexte plus léger que posé devant un ordinateur qui ne soit pas mon fairphone.

A très vite.