La place de l’art dans notre quotidien

Quelqu’un m’a dit récemment qu’on ne laissait pas assez de place à l’art dans notre quotidien et que c’était un peu un drame de notre société, avec comme exemple criant la poésie. En effet, cette dernière a simplement disparu de mon quotidien.

Cela fait maintenant plusieurs mois que je fais de l’animation en périscolaire pour des enfants et en maternelle, on dessine. Beaucoup. Ils adorent ça. Et je me suis surpris à apprécier dessiner avec eux.
Je sors de deux semaines de centre aéré où on faisait une activité manuelle quasiment tous les matins et j’ai été bluffé parce qu’on peut faire de bouts de cartons, d’une paire de ciseaux et de la peinture.
Là où ça me touche particulièrement, c’est que ça contraste radicalement avec tout un tas de choses qui remplissent mon quotidien. Dans une création artistique pour le loisir ou pour la détente, il ne s’agit pas du tout des mêmes dynamiques de contraintes, de précision, de rigueur ou de fiabilité. Il faut juste laisser libre court à la créativité. D’ailleurs, la plupart du temps, les idées viennent au fur et à mesure et le résultat final n’a juste aucun rapport avec l’idée initiale, si tant est qu’il y en avait une.
Je crois que c’est vraiment important pour l’équilibre de laisser place à ça dans le quotidien, dans mon quotidien.

Du coup, je vais me mettre à dessiner de temps en temps, parce que pourquoi pas.

Premier dessin en question

Apprendre à apprendre…

Au fur et à mesure que les années passent, j’ai de plus en plus envie d’apprendre. J’ai soif de connaissances.
De par ma réorientation professionnelle, je suis amené à faire de la philosophie. De par mon engagement bénévole, je suis amené à travailler avec les enfants et les jeunes et donc naturellement, je suis poussé à vouloir me documenter sur le développement de l’enfant, sur la pédagogique et sur l’éducation.
En bon citoyen militant et volontaire pour casser le schéma, j’ai envie d’acquérir des notions d’économie me surprenant à dévorer des pavés de centaines de pages comme le brillant dernier ouvrage de Piketty, mais également à apprécier énormément les non-moins-brillants livres de Martin Hirsch sur les inégalités.
Également j’ai lu quelques ouvrages sur l’amour et le couple suite à quoi je me sens beaucoup moins inapte à construire une relation solide quand ça arrivera.
Sans parler des innombrables excellents blogs qui m’ont permis au fil des années de faire naître puis d’assouvir ma soif de compréhension de mes contemporains et des professions que je ne connaissais guère.
Et je sens pointer au loin une passion pour l’histoire qui me permettra sûrement de mieux comprendre le présent, étant donné que je lis de plus en plus de livres ou articles qui commencent par décrire et analyser le passé.
Il y a énormément de ces lectures dont je me dis « il faudrait que ce soit au programme à l’école / collège / lycée / études supérieures » et pourtant, à l’époque, la plupart de ces choses-là ne m’intéressaient pas du tout ou je n’aurais peut-être pas pu les assimiler ou les apprécier à leur juste valeur.

Et finalement c’est normal, je crois que ça n’a pas beaucoup de sens que ces 2 premières dizaines d’années de notre vie soit une période où on acquiert une masse d’information énorme et qu’on s’en satisfasse pour le reste de notre vie.
Je vois de tout ça deux choses principales :
La première est que dans toute la scolarité, on apprend à réfléchir, raisonner, calculer, ou simplement apprendre, beaucoup plus qu’assimiler des données utiles ou utilisées.
La deuxième est qu’il est souhaitable, important, nécessaire qu’on continue toute notre vie à se documenter, apprendre, s’intéresser, s’ouvrir à toute sorte de disciplines et de savoir.

Il y a par contre une forte condition nécessaire pour cela, il faut avoir du temps de cerveau disponible et de l’énergie pour tout cela.
De mon expérience, 35h + engagement extra pro ne permet pas cela, du moins difficilement et alors au détriment de choses essentielles comme le sommeil ou l’exercice physique (sans parler de la vie de famille…)
Mais « est-ce qu’on travaille trop ? » fait partie de sujets complexes au sujet desquels pour ne pas raconter trop de bêtises, il faut réfléchir, lire et échanger beaucoup.
Hein, quoi ? Qui a dit cercle vicieux ?

Google Contributor

C’est tout frais, ça vient de sortir, c’est Google contributor.
Le concept est simple : l’internaute choisit de déposer chaque mois sur son compte Contributor une somme entre 1 et 3€. Cette contribution est répartie sur les sites visités et en échange, aucune pub Google n’est affichée lors de la navigation. A la place, on peut lire des petits messages de remerciements.
L’idée étant de substituer la publicité par une rémunération directe envers les éditeurs, donc les sites qui hébergent les bandeaux publicitaires, (à ne pas confondre avec la marque dont la pub’ est affichée, qu’on appelle annonceur).

C’est brillant de la part de Google. Je ne connais pas leur motivation de Google, mais on peut faire quelques suppositions…
Il est évident qu’ils se rendent compte que les gens sont mécontents, il suffit de voir le nombre j’imagine grandissant d’ad-blockers. Ils voient aussi que les gens s’insurgent d’une part de la publicité de plus en plus présente n’importe où sur les sites et qui gâche la navigation, mais d’autre part des énormes systèmes de données nécessaires au ciblage qui sont une entrave à la vie privée.
Je ne sais pas ce qui les a le plus incités à lancer ce projet.
Un article ici suggère que c’est une expérience qui vise à montrer que ce modèle ne marche pas, genre au bout d’un moment ils vont l’abandonner et dire « on a essayé, mais les gens préfèrent la pub' ». Très discutable.
Je penche plutôt pour une innovation de la part de Google pour toujours rester avec 2 trains d’avance. Typiquement, un militant acharné contre la publicité comme moi pourrait se dire « trop bien, ils ont tout compris, Google est mon ami de nouveau ».

Alors… Mes premières impressions…

  • Une chose très très positive, c’est que ça cache effectivement la publicité. Or, même si beaucoup de gens pensent être immunisés à la publicité, c’est évidemment faux, voir des bandeaux publicitaires toute la journée, ça fait mal et ça manipule. Donc très bon point.
  • Autre chose assez positive, c’est que si le modèle se développe comme il faut, ça va sûrement permettre aux sites éditeurs de vivre, sans afficher la publicité AdSense.
  • Par contre, quid des annonceurs ? Pour prendre un exemple très simplifié sur le modèle de la pub : vous allez sur le site Lemonde.fr et qu’il vous affiche une pub pour une voiture Renault, Renault est content puisque vous voyez sa pub et qu’à terme, vous ou l’autre millionnième visiteur va acheter sa voiture. Lemonde est content, car Renault lui donne de l’argent pour avoir le droit d’afficher sa publicité. Et Google est content car il organise les choses entre les deux et prend sa comm’.
    Avec Contributor, vous allez sur le site lemonde qui est dans le réseau Contributor de Google, vous ne voyez pas de publicité, une visite est enregistrée sur lemonde, donc une partie de votre contibution mensuelle va à lemonde, lemonde est content. Google est content car il touche sa comm. Quid de Renault ?
  • Cependant, le gros point noir dans cette affaire, c’est que ça ne résout pas le problème du tracking : comment Google va savoir quels sites vous visitez et comment faire la répartition de votre contribution mensuelle à la fois du mois ? Il va évidemment enregistrer toutes vos visites pour à la fin du mois faire les calculs.
    Ce qui au niveau de la vie privée est catastrophique.
  • Si ce programme pourrait remplacer l’utilisation d’un adblocker standard, il ne remplace absolument pas l’utilisation d’un Ghostery qui bloque tous les mouchards type Google Analytics, boutons Facebook, etc.

    A voir sur le long terme, mais je ne suis pas optimiste. C’est pas demain la veille que Google va abandonner son business qui est de collecter un maximum de données sur l’internaute.
    Je préfère rester aux systèmes premium type « j’enlève la pub si vous me donnez un petit peu » ou de micro donation type Flattr.

    Recette des cookies

    Je me mets ça ici, parce que c’est un peu long pour Shaarli 🙂
    C’est la recette de Margaux !

    Pour 12 gros cookies (peut-être 13 ou 14 si vous sautez l’étape 6, ce qui est possible mais déconseillé)
    225g de farine
    115g de sucre roux
    100 g de sucre blanc
    1 œuf
    115g de beurre
    150g de pépites de chocolat (je prends du chocolat en tablette que je coupe avec un gros couteau en petits morceaux : chaque carré coupé en 6 grosso-modo)
    1 c à c d’extrait de vanille (on peut remplacer par un sachet de sucre vanillé)
    1 c à c de levure
    1 pincée de sel

    1. Mélanger le beurre, le sucre, l’œuf et la vanille
    2. Préchauffer le four à 180°C (Th6)
    3. Mélanger la farine, le sel et la levure
    4. Ajouter au 1er mélange
    5. Ajouter les pépites de chocolat
    6. Gouter la pâte crue, Hmmm, c’est bon ! Encore ! Miam ! Stop, j’en n’aurai plus pour faire des cookies…
    7. Faire des boules sur une plaque, sans les écraser. Moi j’aime bien les gros cookies, alors je fais des grosses boules : environ 5cm de diamètre (mais hier je voulais en faire plus que 12 donc j’ai fait des petites boules, plutôt 3 cm)
    8. Cuire 8 à 15 minutes, selon le four et la taille des boules. Chez moi pour les gros cookies, c’est 12 minutes pour qu’ils soient comme j’aime, c’est à dire pas trop cuits, qui restent moelleux même en refroidissant.
    Attention, les cookies seront toujours mous en sortie de four, c’est en refroidissant qu’ils durcissent. Il faut se fier à la couleur, moi je les sors quand ils commencent à colorer sur le bord, mais qu’ils sont toujours plutôt blancs. Hier soir ils étaient plus cuits que d’habitude (colorés partout) et encore moelleux mais c’était moins une, après c’est à chacun de tester et de faire à son goût.

    Toujours tu es présent

    « Seigneur, enseigne-nous à prier. » Luc 11, 1
    Seigneur, quand tu étais sur la terre,
    tu trouvais le temps de prier.

    Parfois, moi j’ai bien du mal à y arriver.
    Il y a des jours où je suis trop occupé ou trop fatigué.
    Aide-moi à prendre du temps pour prier,
    et si parfois j’ai l’impression que ma prière ne sert à rien,
    aide-moi à être certain que tu l’écoutes
    et que tu répondras exactement
    comme il faudra.

    Quand je doute, Seigneur, aide-moi à me rappeler
    que tu es toujours présent.

    Carol Watson, trad. Sylvette Rat.

    Prière tirée du Livre de prières.

    Choice

    Is choice a tragedy ?
    It seems to me
    It very often is,
    But must it be ?
    Would it be better
    If I couldn’t choose ?
    Lord, in Your mercy
    Teach me how to use
    The precious power
    You dangerously give
    To choose the way I work,
    The way I live.

    I don’t ask You
    To take the gift away,
    But guide me in my choices,
    Every day!

    Extrait de O Lord!, John Gowans, 1981

    Go go !

    Qu’est-ce ?
    Le jeu de go fait partie de la même branche que le jeu d’échecs que l’on appelle les jeux de l’esprit. Aucun aléatoire, que du talent, de la réflexion et de la pratique ! Il y a une quantité de théorie monstrueuse, mais contrairement aux échecs où le déroulement de certaines parties peut être dicté sur 15 coups et où en déviant de l’ouverture, on se fait massacrer par quelqu’un qui la maîtrise, au go, en appliquant bêtement une théorie, on peut faire pire qu’en utilisant le bon sens.

    Les règles :
    Il y a très peu de règles au go, donc les premiers pas sont très rapides :
    Le plateau de jeu est appelé le goban et on joue sur les intersections des lignes. Le goban peut être de 9×9, 13×13 mais la plupart des parties se jouent sur 19×19 (les autres format étant utilisés principalement pour l’apprentissage).
    On ne pose qu’une pierre par tour et une pierre posée ne peut plus jamais être déplacée.
    On capture une pierre en l’entourant. Une pierre capturée est un prisonnier et apporte un point à l’adversaire.
    Le but du jeu est de finir avec plus de points que l’adversaire, on marque des points en faisant du territoire et en faisant des prisonniers.
    Donc un minimum de règles, mais une fois les premières parties jouées, on découvre l’ensemble de principes, d’astuces et de bonnes pratiques qui font du go un jeu infiniment riche, complexe et passionnant.

    Comment jouer ?
    Pour jouer, il existe un serveur avec une communauté assez conséquente : KGS Online. Pour s’y connecter, on peut utiliser le logiciel CGoban 3.

    Une partie en cours sur un goban 9x9

    Ici un site pas mal fait pour apprendre le go avec une série d’exercices interactifs pour assimiler les premiers concepts.

    Et vous connaissez peut être l’excellent anime / manga Hikaru no go qui constitue une excellente motivation dans la découverte et l’apprentissage de ce jeu fantastique 🙂

    Mon pseudo sur KGS est MutoKenji, je suis disponible pour jouer avec tout le monde, vous apprendre à jouer, etc. N’hésitez pas à me contacter 😉

    Si un jour, vous avez aimé les échecs, n’hésitez plus, ce jeu est fait pour vous !

    Relever sa boîte Hotmail avec un compte Gmail

    Oui, oui, ci possib’.

    De plus en plus d’utilisateurs se rendent à l’évidence que les services proposés par Google sont les meilleurs, notamment en ce qui concerne le travail collaboratif : Google Agenda, Google Documents, Google Reader.. Et évidemment Google Mail.

    De ce fait, on se retrouve vite avec deux comptes mail à gérer en parallèle.. Au mieux ! Si c’est pas quatre ou cinq pour les gens qui ont diverses responsabilités ! (Spéciale dédicace).

    Mais j’ai la solution lalala.

    C’est en fait très simple, il suffit de « récupérer les messages avec le protocole POP3 », c’est une fonctionnalité disponible dans Gmail.

    En détail, comment ça se passe ?

    Il faut aller dans « Paramètres  de messagerie », en cliquant sur l’icône  en haut à droite de votre écran.

    Ensuite, dans l’onglet « Comptes et importations », la section « Récupérer les messages avec le protocole POP3 », ajouter un compte de messagerie.

    A partir de là, c’est enfantin. Il faut rentrer l’adresse du compte de messagerie hotmail que l’on souhaite relever pour arriver devant ce petit formulaire :

    Où à la place de toto@hotmail.com, vous devriez voir l’adresse que vous avez entrée, que ce soit hotmail.fr ou live.fr, je pense que ça ne fait aucune différence.

    Ne changez pas le nom d’utilisateur, ça marche bien comme ça 🙂 Le mot de passe est celui de votre compte hotmail, rien à changer pour le serveur pop et le port.

    Vous pouvez cocher les cases en dessous à votre convenance : les deux premières sont assez explicites.

    Les deux dernières cases concernent une fonctionnalité pour organiser les emails, ce sont les libellés. (Si vous recevez beaucoup d’emails et que vous avez fait l’effort de vous organiser, vous utilisiez déjà sûrement une fonctionnalité similaire.) Il s’agit juste de dossier pour classer vos emails. Si vous avez envie d’isoler les emails venant de votre compte hotmail et de ne pas les mélanger avec vos emails adressés à votre adresse gmail, alors vous pouvez utiliser un libellé.

    Une fois tout cela rempli, vous pouvez ajouter votre compte et gmail va relever tous les emails présent sur votre boîte hotmail. Si vous aviez beaucoup d’emails, il est possible que la synchronisation prenne du temps.

    Et vous pouvez, lorsque vous écrivez un email depuis gmail, indiquer l’envoi comme depuis votre adresse hotmail alors que vous écrivez depuis l’interface de gmail. Il suffit de modifier l’adresse dans le champ « De :  » lors de la rédaction.

    En espérant que ce soit clair et que cela vous aide 😉

    Merci à ce tuto qui m’a dépanné et qui m’a donné envie de donner la marche à suivre avec les exemples en français 🙂

     

     

    Installer Joomla avec easy-hebergement.net

    Voici un billet qui va décrire les quelques difficultés que j’avais eu pour installer Joomla sur cet espace perso.

    N’ayant aucune expérience en sites web, en hébergement et dans ce genre de choses, à la première erreur, je pataugeais un peu dans la semoule, surtout quand l’installation se fait à 1h du matin et que j’ai pas le courage d’éplucher les recherches google 🙂

    Alors, concrètement, quel est le problème ?

    En suivant les instructions d’un basique tutorial d’installation Joomla, c’est à dire extraction de l’archive, upload des fichiers sur le FTP et lancement de la page d’installation, on voit s’afficher de belles erreurs, ou du moins des warnings.

    En fait, le problème vient de la configuration php de easy-hebergement comme l’indique ce merveilleux topic des forums joomla : http://forum.joomla.fr/showthread.php?139582-Installation.

    Bon, par contre, comme toute topic d’aide sur les forums, il faut à la fois lire le topic en entier avant d’appliquer quoique ce soit et prendre chaque intervention avec des pincettes. En effet, Pyperpote nous présente une solution comme fonctionnelle, mais se fait tout de suite cracher dessus par les autres (plus expérimentés ?). Au final, la solution et explications vient d’une personne de easy-hebergement lui même :

    http://forum.joomla.fr/showthread.php?139582-Installation/page3

    Il faut donc changer quelques champs de la config php et tout fonctionne nickel ! 😀

    Et voilàààà c’était le premier vrai article de ce blog.

    GG moi \o/