Apprendre à apprendre…

Au fur et à mesure que les années passent, j’ai de plus en plus envie d’apprendre. J’ai soif de connaissances.
De par ma réorientation professionnelle, je suis amené à faire de la philosophie. De par mon engagement bénévole, je suis amené à travailler avec les enfants et les jeunes et donc naturellement, je suis poussé à vouloir me documenter sur le développement de l’enfant, sur la pédagogique et sur l’éducation.
En bon citoyen militant et volontaire pour casser le schéma, j’ai envie d’acquérir des notions d’économie me surprenant à dévorer des pavés de centaines de pages comme le brillant dernier ouvrage de Piketty, mais également à apprécier énormément les non-moins-brillants livres de Martin Hirsch sur les inégalités.
Également j’ai lu quelques ouvrages sur l’amour et le couple suite à quoi je me sens beaucoup moins inapte à construire une relation solide quand ça arrivera.
Sans parler des innombrables excellents blogs qui m’ont permis au fil des années de faire naître puis d’assouvir ma soif de compréhension de mes contemporains et des professions que je ne connaissais guère.
Et je sens pointer au loin une passion pour l’histoire qui me permettra sûrement de mieux comprendre le présent, étant donné que je lis de plus en plus de livres ou articles qui commencent par décrire et analyser le passé.
Il y a énormément de ces lectures dont je me dis « il faudrait que ce soit au programme à l’école / collège / lycée / études supérieures » et pourtant, à l’époque, la plupart de ces choses-là ne m’intéressaient pas du tout ou je n’aurais peut-être pas pu les assimiler ou les apprécier à leur juste valeur.

Et finalement c’est normal, je crois que ça n’a pas beaucoup de sens que ces 2 premières dizaines d’années de notre vie soit une période où on acquiert une masse d’information énorme et qu’on s’en satisfasse pour le reste de notre vie.
Je vois de tout ça deux choses principales :
La première est que dans toute la scolarité, on apprend à réfléchir, raisonner, calculer, ou simplement apprendre, beaucoup plus qu’assimiler des données utiles ou utilisées.
La deuxième est qu’il est souhaitable, important, nécessaire qu’on continue toute notre vie à se documenter, apprendre, s’intéresser, s’ouvrir à toute sorte de disciplines et de savoir.

Il y a par contre une forte condition nécessaire pour cela, il faut avoir du temps de cerveau disponible et de l’énergie pour tout cela.
De mon expérience, 35h + engagement extra pro ne permet pas cela, du moins difficilement et alors au détriment de choses essentielles comme le sommeil ou l’exercice physique (sans parler de la vie de famille…)
Mais « est-ce qu’on travaille trop ? » fait partie de sujets complexes au sujet desquels pour ne pas raconter trop de bêtises, il faut réfléchir, lire et échanger beaucoup.
Hein, quoi ? Qui a dit cercle vicieux ?

Google Contributor

C’est tout frais, ça vient de sortir, c’est Google contributor.
Le concept est simple : l’internaute choisit de déposer chaque mois sur son compte Contributor une somme entre 1 et 3€. Cette contribution est répartie sur les sites visités et en échange, aucune pub Google n’est affichée lors de la navigation. A la place, on peut lire des petits messages de remerciements.
L’idée étant de substituer la publicité par une rémunération directe envers les éditeurs, donc les sites qui hébergent les bandeaux publicitaires, (à ne pas confondre avec la marque dont la pub’ est affichée, qu’on appelle annonceur).

C’est brillant de la part de Google. Je ne connais pas leur motivation de Google, mais on peut faire quelques suppositions…
Il est évident qu’ils se rendent compte que les gens sont mécontents, il suffit de voir le nombre j’imagine grandissant d’ad-blockers. Ils voient aussi que les gens s’insurgent d’une part de la publicité de plus en plus présente n’importe où sur les sites et qui gâche la navigation, mais d’autre part des énormes systèmes de données nécessaires au ciblage qui sont une entrave à la vie privée.
Je ne sais pas ce qui les a le plus incités à lancer ce projet.
Un article ici suggère que c’est une expérience qui vise à montrer que ce modèle ne marche pas, genre au bout d’un moment ils vont l’abandonner et dire « on a essayé, mais les gens préfèrent la pub' ». Très discutable.
Je penche plutôt pour une innovation de la part de Google pour toujours rester avec 2 trains d’avance. Typiquement, un militant acharné contre la publicité comme moi pourrait se dire « trop bien, ils ont tout compris, Google est mon ami de nouveau ».

Alors… Mes premières impressions…

  • Une chose très très positive, c’est que ça cache effectivement la publicité. Or, même si beaucoup de gens pensent être immunisés à la publicité, c’est évidemment faux, voir des bandeaux publicitaires toute la journée, ça fait mal et ça manipule. Donc très bon point.
  • Autre chose assez positive, c’est que si le modèle se développe comme il faut, ça va sûrement permettre aux sites éditeurs de vivre, sans afficher la publicité AdSense.
  • Par contre, quid des annonceurs ? Pour prendre un exemple très simplifié sur le modèle de la pub : vous allez sur le site Lemonde.fr et qu’il vous affiche une pub pour une voiture Renault, Renault est content puisque vous voyez sa pub et qu’à terme, vous ou l’autre millionnième visiteur va acheter sa voiture. Lemonde est content, car Renault lui donne de l’argent pour avoir le droit d’afficher sa publicité. Et Google est content car il organise les choses entre les deux et prend sa comm’.
    Avec Contributor, vous allez sur le site lemonde qui est dans le réseau Contributor de Google, vous ne voyez pas de publicité, une visite est enregistrée sur lemonde, donc une partie de votre contibution mensuelle va à lemonde, lemonde est content. Google est content car il touche sa comm. Quid de Renault ?
  • Cependant, le gros point noir dans cette affaire, c’est que ça ne résout pas le problème du tracking : comment Google va savoir quels sites vous visitez et comment faire la répartition de votre contribution mensuelle à la fois du mois ? Il va évidemment enregistrer toutes vos visites pour à la fin du mois faire les calculs.
    Ce qui au niveau de la vie privée est catastrophique.
  • Si ce programme pourrait remplacer l’utilisation d’un adblocker standard, il ne remplace absolument pas l’utilisation d’un Ghostery qui bloque tous les mouchards type Google Analytics, boutons Facebook, etc.

    A voir sur le long terme, mais je ne suis pas optimiste. C’est pas demain la veille que Google va abandonner son business qui est de collecter un maximum de données sur l’internaute.
    Je préfère rester aux systèmes premium type « j’enlève la pub si vous me donnez un petit peu » ou de micro donation type Flattr.

    Recette des cookies

    Je me mets ça ici, parce que c’est un peu long pour Shaarli 🙂
    C’est la recette de Margaux !

    Pour 12 gros cookies (peut-être 13 ou 14 si vous sautez l’étape 6, ce qui est possible mais déconseillé)
    225g de farine
    115g de sucre roux
    100 g de sucre blanc
    1 œuf
    115g de beurre
    150g de pépites de chocolat (je prends du chocolat en tablette que je coupe avec un gros couteau en petits morceaux : chaque carré coupé en 6 grosso-modo)
    1 c à c d’extrait de vanille (on peut remplacer par un sachet de sucre vanillé)
    1 c à c de levure
    1 pincée de sel

    1. Mélanger le beurre, le sucre, l’œuf et la vanille
    2. Préchauffer le four à 180°C (Th6)
    3. Mélanger la farine, le sel et la levure
    4. Ajouter au 1er mélange
    5. Ajouter les pépites de chocolat
    6. Gouter la pâte crue, Hmmm, c’est bon ! Encore ! Miam ! Stop, j’en n’aurai plus pour faire des cookies…
    7. Faire des boules sur une plaque, sans les écraser. Moi j’aime bien les gros cookies, alors je fais des grosses boules : environ 5cm de diamètre (mais hier je voulais en faire plus que 12 donc j’ai fait des petites boules, plutôt 3 cm)
    8. Cuire 8 à 15 minutes, selon le four et la taille des boules. Chez moi pour les gros cookies, c’est 12 minutes pour qu’ils soient comme j’aime, c’est à dire pas trop cuits, qui restent moelleux même en refroidissant.
    Attention, les cookies seront toujours mous en sortie de four, c’est en refroidissant qu’ils durcissent. Il faut se fier à la couleur, moi je les sors quand ils commencent à colorer sur le bord, mais qu’ils sont toujours plutôt blancs. Hier soir ils étaient plus cuits que d’habitude (colorés partout) et encore moelleux mais c’était moins une, après c’est à chacun de tester et de faire à son goût.