Back dans les bacs

Ceci est le titre de la première partie

La chose avec laquelle j’ai le plus de mal dans la vie, c’est faire face aux échéances (meet the deadlines, on dit ça comment en bon français ?) sur les choses qui me demandent de créer du texte. Donc tout devoir/essay, évidemment les prédications du dimanche mais aussi bien sûr les billets de blog (même si j’ai pas d’échéance pour ceux-là). J’ai fait un gros travail là-dessus pendant ma première année et je continue.

Ce billet fait partie de ma thérapie qui est : « commence à écrire sans te prendre la tête, ça fait des mots sur le papier que tu retravailles après », et puis au final, au moins 80% de ce que j’écris reste dans la version finale, même si au moment où je l’écris je me dis « mais c’est trop nul ».

J’ai baptisé ce problème que je combats le perfectionnisme pré-travail. Parce que dans ma tête, le perfectionnisme, c’est peaufiner indéfiniment un travail déjà accompli. Alors que là je fais l’inverse, je refuse de mettre sur papier quelque chose qui sera pas parfait.

Bref, ça c’est pour expliquer pourquoi après quelques mois, je fais un billet qui va probablement être un peu décousu.

J’ai été en stage.

A Dieppe, en Normandie, en France. Où on parle français \o/

Mais en fait, j’ai commencé par une colonie de 2 semaines, au centre de l’Armée du Salut « Chausse », dans les Cévennes. Pour ceux comme moi, pour qui la géographie n’est pas vraiment une passion, les Cévennes, c’est près d’Alès, près de Nîmes. Au Sud quoi.

Et dans cette colonie, j’étais animateur et aumônier.

En tant qu’animateur, j’avais la particularité de ne pas avoir de groupe attitré. La répartition en dortoirs était faite de la manière suivante : il y avait 6 groupes : 3 tranches d’âge + garçons/filles. Chaque animateur et animatrice ayant un jour de congé par semaine, je prenais le groupe de celui ou celle qui était en congé. C’est ce qu’on appelle animateur tournant.

En tant qu’aumônier, j’animais les « moments spi » (pour spirituel), où on chante, on lit la Bible, on prie, on réfléchit sur qui est Dieu et ce qu’il veut pour nous. Tout compris, 45min tous les matins. Et comme je sortais de mon année d’étude, j’avais pas pu préparer ces moments spi bien à l’avance.

Autant dire que j’avais des journées bien chargées. D’où ce statut Facebook le 24 juillet

première colonie \pʁə.mjɛʁ\ \kɔ.lɔ.ni\ féminin
1. Nom que l’on donne à la période durant laquelle une nuit de 6h est considérée comme longue.

(mais ça va, y se passe des trucs supers !)

Mais ! Truc complètement étonnant, j’étais beaucoup moins fatigué qu’à Londres au William Booth College où je dors 8 à 9h par nuit. Comment se fait-ce ?? Eh bien je mets ça sur le dos de la langue. Parler anglais ça me fatigue, ça c’était amélioré après Noël, mais en fait ça continue.

Bref, tout ça pour dire que parler français, c’est quand même super bien.

Dieppe

A Dieppe, j’étais en autonomie totale, donc responsable du poste d’évangélisation. (Avec quand même des gens au bout du fil pour m’aider si besoin). Au bout de trois semaines, j’étais claqué, j’ai eu un mal fou à boucler le dernier culte du dimanche matin, et je suis parti en vacances en Espagne. 0 responsabilité pendant une semaine, dormir, manger, lire, faire du sport, et jouer (beaucoup) aux cartes, ça regonfle !

En rentrant de vacances, je me suis dit qu’il fallait que je planifie un peu mieux, donc j’ai décidé de faire une série de prédications sur les lettres de Timothée, ce qui fait que je savais déjà sur quel texte j’allais prêcher pendant plusieurs semaines. Parce que, pour faire court, pour moi, non seulement écrire une prédication à partir d’un texte c’est long, mais le choix du texte en amont prend aussi du temps et de l’énergie…

Après ça, ça a été beaucoup mieux, même si du coup, fallait faire des choix assez radicaux et là, pas de perfectionnisme qui tienne, faut enchaîner !

J’ai construit de très bonnes relations avec les gens, j’ai essayé d’impulser un peu des dynamiques pour le futur, et l’ensemble a fait un stage très riche, où j’ai beaucoup appris et où j’ai beaucoup de choses à creuser et renforcer pour cette deuxième année !

Faut quand même que je mentionne que pour le projet de mission que je devais mettre en place pendant ce stage, on a été jouer à la pétanque 🙂 La classe ou pas  ?

Back dans les bacs

Lundi soir, je suis rentré à la nage, j’ai à peine mis plus de temps que le Ferry qui naviguait à côté de moi et j’ai retrouvé avec grand plaisir mon appartement au William Booth College, et les gens qui s’y trouvent !

 

En bonus, comme sinon, les gens vont râler qu’il n’y a pas de photo, une image qui symbolise la grosse flemme de pendant le stage !

img_20161005_200558

6 réflexions au sujet de « Back dans les bacs »

  1. Bien ! welcome back home alors ! Cette année tu vas pouvoir entretenir ton français ! Courage pour la suite !
    GB !

  2. Hello pierre alain, ça te va plutôt bien cette tête là.
    T’as déjà essayer de changer de tête ou de look, il y en aura toujours qui vont apprécier et d’autres non. Résumé, peut-être le meilleur est il quelque part ce qui te convient.
    À quand un papotage en ligne?
    Bonne 2 ème année. Biz, Vincent

  3. oui c’est bien la barbe, mais te laisse pas aller quand meme …;; tu dois etre l’aise cette année tu as un statut d’ancien ….. cela ne fait que commencer tu verras …. Bon courage à toi …… J’ai bien apprécié les cartes et la pétanque ….. il y a une épreuve sport je comprends ……

Les commentaires sont fermés.